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blog du schnock

23 février 2016

Marre du concept, vive "le Michel"

Je vais être honnête la « bouffe » est un des grands plaisirs de ma vie. J’ai la chance de voyager, d’aimer de tout et d’être curieux. Donc quand je voyage, j’essaie au maximum les spécialités locales quitte à être assez extrême parfois ce qui m’a valu de manger des insectes, des plantes non-identifiées, du singe ou même … du chien, alors même que j’en avais un.

 

Mais aujourd’hui je vais pousser un petit coup de gueule concernant les restaurants à « concept ».

 

Le Strasbourgeois que je suis a grandi avec des restaurants tenus par des fortes personnalités de « chez Yvonne » au « Saint-Sepulcre », célébre pour son patron qui fermait le restaurant l’été vers 12h30 car il mangeait lui-même en terrasse et bien d’autres. Aujourd’hui la personnalité a disparu, place au « concept »…

 

Alors certes je peux comprendre cette évolution. Aujourd’hui pour ouvrir un restaurant il vous faut présenter à une banque un business-plan avec recettes et dépenses estimées. Donc pour cela il vous faut un dossier solide et donc un « concept ». Alors si simplement vous voulez ouvrir un restaurant local à tartes flambées, vous risquez d’avoir des difficultés mais si vous décidez d’ouvrir un restaurant de spécialités afro-cubaines parce que vous avez découvert un truc pas mal lors de votre dernier déplacement à Varadero, vous avez des chances.

 

Et pourquoi avez-vous des chances ? Parce que où que vous alliez dans le monde maintenant vous mangez la même chose. Le comble du chic étant donc toujours un plat à base de Saint-Jacques ou d’une viande rouge exotique assaisonné selon la spécialité du restaurant (indien, italien, chinois, alsacien, cubain…).

 

Bref aujourd’hui, vous allez manger dans un restaurant à « concept ». Certes vous mangerez généralement bien, vous serez servi professionnellement par des serveurs compétents mais complètement interchangeables et votre repas sera préparé par un chef qui ne fera pas forcément ce qu’il aura envie de faire mais s’effacera derrière l’orientation du restaurant, le tout dans un décor lounge feng shui.

Vous aurez partout généralement le droit à des burgers dont un veggie, des gâteaux dont certains sans gluten et allegés le tout généralement agrémenté d’un légume ou d’un fruit « rare ».

 

Et le lendemain au travail ou en famille vous aurez cette conversation là :

-       Tu as mangé où hier soir ?

-       Au restaurant untel

-       C’était bon ?

-       Oui (sincère)

-       Et tu as mangé quoi ?

-       Euh …. Je ne m’en souviens pas trop, un burger …

 

Un des restaurants où tout Strasbourg aime déjeuner depuis longtemps est l’antithèse de cela. Le Michel, même si beaucoup de Strasbourgeois de plus de 30 ans l’appellent encore le Snack ou le « Snack Michel ».

Situé avenue de la Marseillaise, c’est la cantine où de l’étudiant à l’avocat de renom, de l’ouvrier au riche homme d’affaire, du nazillon au dignitaire socialiste, de Arsène Wenger à Cookie Dingler, tout Strasbourgeois digne de ce nom a déjeuné au moins une fois dans sa vie depuis presque 50 ans.

C’est un peu l’équivalent en jour de ce que peuvent être « Les Aviateurs » à la nuit Strasbourgeoise.

 

Et maintenant essayons d’expliquer le concept du « Michel » à un blogueur de bouffe hipster, à un « lifestyle designer » sur Instagram.

 

-       Le Michel c’est quoi ?

-       C’est un restaurant où je vais déjeuner.

-       C’est bon ?

-       C’est correct, leurs petits pains sont très bons par contre, j’en achète le matin si j’ai le temps avant d’aller au boulot.

-       Le service ?

-       Très professionnel et sympa.

-       C’est cher ?

-       Dans les prix.

-       Ah … Le décor est sympa ?

-       Euh … Pas de chichis inutiles disons et une terrasse correcte en été ou à l'arrière-cour.

 

Là le blogueur va vous regarder bizarrement.

 

-       Mais pourquoi est-ce que vous allez manger là ?

-       Parce que j’aime bien, que je suis sur de rencontrer du monde et qu’au moins, au Michel, j’ai une chance réelle qu’il m’arrive quelque chose de sympa et d’original pendant mon repas.

 

Voilà pourquoi depuis des années pour des centaines de Strasbourgeois, le Michel, le « Snack Michel » reste un incontournable et le restera toujours. Quelque part sa force est de ne jamais avoir été à la mode. Il n’a donc aucun risque de se démoder contrairement à tous ses restaurants ou services de traiteur jetables qui fleurissent partout maintenant.

 

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9 février 2016

Quebec

IMG Queb

 

 

Québec « cité » est la capitale du Québec. C’est une ville de 600000 habitants qui fait encore beaucoup rêver en France comme symbole d’un certain art de vivre et de qualité de vie. On me demande souvent si c’est vrai, je vais essayer de répondre mais là encore ce ne sera que mon avis, et rien d’autre.

 

Ce qui frappe d’abord c’est la différence avec Montréal. Les deux villes ne sont séparées que de 300 kilomètres mais elles entretiennent une certaine rivalité, voire presque un antagonisme de prime abord. Bien sur ce n’est pas si simple, loin de là mais les différences sautent aux yeux.

Nous passerons sur l’aspect politique. Là où Montréal est plutôt fédéraliste, Québec est plutôt souverainiste même si actuellement, la réponse à la question de l’indépendance du Québec sera assez unanime : « la question se reposera surement un jour, mais ce n’est pas le moment ! ».

 

Les « plus » de Québec

 

-       Pour nous, c’est un vrai plus, c’est une vraie ville francophone. Là où à Montréal vous ne saurez jamais à l’avance si vous serez accueilli en Français ou en anglais, à Québec ce sera systématiquement en français. Cela rejoint l’aspect « traditionnel » de la ville dont je reparlerai.

 

-       C’est très joli. Québec a son monument signature, le Château Frontenac (en réalité un hôtel) mais n’oublions pas la vieille ville, les remparts, le Saint-Laurent – Québec vient de l’amérindien, « là où le fleuve se resserre » ce qui en fait une perspective unique. C’est vraiment une très belle ville avec un petit revers de la médaille pour moi en tout cas, cela ressemble un peu trop à une ville européenne. Ce n’est pas pour rien que de nombreux films américains supposés se passer en France sont en fait tournés à Québec, comme par exemple « Attrape moi si tu peux » de Spielberg avec Tom Hanks et Leonardo Di Caprio.

 

-       Il y a un argument massue et imparable pour Québec, cette ville connaît le plein emploi avec 5% de chômeurs au maximum. Capitale du Québec, gérant aussi les institutions locales et même certains statuts particuliers, notamment la possiblité pour la province de gérer directement certains rapports diplomatiques sans passer par l’état fédéral – on dit que le millefeuille administratif français est compliqué, le Québecois n’est guère plus simple – Québec est une ville de fonctionnaires mais pas uniquement. Il vous sera facile en arpentant la ville de trouver un emploi dans une boutique pour commencer.

 

Les « moins » qui peuvent être des « plus » ou réciproquement.

 

-       C’est une ville très calme, trop calme. On aurait pu penser que le déménagement traumatisant de l’équipe de hockey à Denver aurait développé d’autres activités et en plus aurait ralenti la rivalité avec Montréal dont l’affrontement entre les Canadiens de Montréal et les Nordiques de Québec en étaient un énorme catalyseur, il n’y en a rien été. Certes il y a le festival d’été et d’autres animations mais Québec est plutôt une ville de gens posés, qui se couchent tôt et la vie nocturne ou culturelle est plutôt « tranquille ».

L’espoir de retrouver une équipe de Hockey a entrainé la construction du centre Videotron, soit l’Arena la plus moderne d’Amérique du Nord et permet enfin de réattirer des gros artistes comme Madonna, Muse ou Métallica,… Espérons que cela entraine un mouvement derrière.

Gastronomiquement il y a plein de restaurants français de qualité par contre.

 

-       Québec est une ville très « traditionnelle » voire très « conservatrice ». Montréal est un patchwork, Québec est habité à 95% de blancs chrétiens, c’en est même impressionnant. L’esprit général est plutôt à droite, alimenté par les animateurs controversés de Talk Radio comme André Arthur, Jeff Fillion ou bien le très particulier Doc Mailloux. Toutefois cela ne veut pas dire que l’habitant de Québec est un gros idiot raciste, loin de là. C’est quelqu’un qui vit dans une ville qui défend depuis des siècles sa culture et ses traditions dans un environnement différent, anglophone et parfois hostile. Les Québecois semblent parfois bien plus attachés à la langue française que nous par exemple et c’est un gros atout. L’habitant de Québec est quelqu’un qui travaille et entend défendre son patrimoine et son style de vie, parfois dans l’excès mais la cause est souvent juste.

 

Je ne reviens pas sur le climat.

 

Si Montréal est une ville parfaite pour une personne un peu aventurière, quelqu’un de plus posé, voire une famille, pourra sans aucun problème préférer Québec et son climat plus apaisé.

A vous de juger et de commenter.

9 février 2016

Montréal

Montréal.

 

Soyons clairs dès le début. J’adore Montréal et j’aurai surement l’occasion de revenir sur ce sujet en de maintes occasions. Du coup, beaucoup de mes amis me demandent si cela peut être un bon plan de s’installer là-bas, pour des études ou pour une vie professionnelle.

Là encore, je vais être transparent tout de suite, il ne s’agira pas d’un article objectif sur le sujet mais plus d’une somme d’impressions et dans la perspective d’une installation ou même d’un simple voyage, des renseignements complémentaires vous seront indispensables.

Nous sommes sur un blog d’opinion, pas sur un guide touristique ou bien administratif.

 

Les « plus » de Montréal.

 

-       C’est une ville de presque deux millions d’habitants si bien que même si elle n’est ni la capitale du Québec, ni celle du Canada, elle se comporte comme une capitale. En clair, il s’y passe toujours quelque chose et c’est un de ses atouts.

On dit que l’Européen qui arrive dans cette ville a l’impression d’être en Amérique du Nord et l’Américain a l’impression d’être en Europe. C’est parfaitement vrai. Une des illustrations les plus frappantes de ce paradoxe est l’usage de la langue. On y parle indéfiniment anglais et français, parfois même d’une phrase à l’autre, dans la même conversation et autour de la même table. La communauté anglophone est très importante et il existe également des quartiers chinois, italiens, grecs … Montréal est une mosaïque de cultures et de nationalités, le revers de la médaille est qu’il vous faudra être parfaitement bilingue sous peine de rater pas mal de choses.

 

-       C’est une très belle ville mais elle ne se laisse pas découvrir si facilement que ça. Paris a sa tour Eiffel, Londres son Big Ben,  Rome son Colisée, Montréal a son … a son … euh !... Montréal a plein de très jolies choses à voir de l’oratoire Saint Joseph au Parc du Mont Royal, mais c’est plus une ville qui s’arpente à pied, se découvre et s’explore avec un sac à dos qu’elle ne se visite. Par contre, sans doute dû au patchwork qu’elle représente, les Montréalais sont des gens conviviaux et accueillants et vous aideront.

Attention toutefois à l’écueil de base. Le Français est considéré là-bas comme un arrogant. Ne cherchez pas à imiter leur accent et ne leur sortez pas les clichés sur Céline Dion, les orignaux et le froid (c’est un peu vrai mais chut !). Soyez juste gentils et conviviaux et ils vous le rendront bien.

 

-       C’est une ville de culture et d’artistes, une ville de musiciens et d’arts, une ville de concerts et de soirées. N’imaginez pas que Montréal est juste une ville de hockey sur glace et que les Canadiens de Montréal aka le Tricolore aka les Habs aka la Sainte Flanelle aka (ça suffit maintenant !) en sont la seule attraction. Vous trouverez de tout dans des galeries d’arts, tout genre de musique, toutes les soirées ethniques que vous voulez, de la nourriture allant du gastronomique trois étoiles à la fameuse poutine -sorte de frites nappées de fromage fondu et d’une sauce « maison » à la viande. Il existe plein de poutines de qualité mais le vrai Montréalais se doit d’en manger une d’un « dépanneur » de quartier à une heure du matin en sortant d’un bar pour se tenir chaud, celle qui fait « floc-floc » sous la dent - un quartier gay (le Village) avec une vraie ambiance, un quartier hipster (le Mile End) …. Montréal n’a rien à envier à Paris pour le bouillonnement culturel.

Au contraire même, c’est souvent plus accessible, autant les clubs que les mannequins et artistes eux-mêmes que vous pourrez croiser des plus normalement du monde dans des endroits pas forcément les plus « in ».

Ajoutez à cela une forte population étudiante elle aussi très internationale et vous avez que du bonheur.

Petit revers de la médaille, Montréal se gentryfie comme toutes les « capitales », notamment autour du « plateau ».

 

-       Enorme autre avantage surement issu des éléments précédents, cela reste une ville extrêmement abordable financièrement et pas uniquement à cause d’un dollar canadien ridiculement bas. Comptez dans les 700 dollars par mois pour un bon deux pièces bien situé, les charges sont étonnamment faibles comme le chauffage, la seule chose onéreuse étant étonnamment l’Internet.

La gentryfication fait son œuvre cela dit, espérons que cela dure.

 

Le « plus » qui peut être un « moins » ou réciproquement.

 

-       Comme dit, Montréal reste une ville d’Amérique du Nord avec la mentalité qui va avec à savoir qu’un passage au chômage ou une faillite restent une « expérience » mais pas un échec, sauf si vous vous complaisez dedans.

Il va vous falloir être flexible et ne pas hésiter à ouvrir les portes en sachant que la porte peut tout autant être celle de la sortie. Toutefois cela peut aussi être un atout, car il ne choquera pas forcément grand monde que cela soit vous qui décidiez de prendre la sortie.

Le Québecois vous parlera spontanément et plutôt convivialement. Cela ne veut pas dire pour autant que vous êtes devenu son ami au bout de cinq minutes (l’emploi quasi systématique du tutoiement peut surprendre au début) ou bien si une fille vous parle dans un bar cela ne veut pas dire non plus que c’est gagné et que vous finirez la nuit au lit avec elle. Si les premiers pas peuvent se faire facilement pour qui n’est pas trop timide, l’amitié et la confiance peuvent mettre du temps à se gagner.

 

Le « moins »

 

-       Ne soyons pas hypocrites, cela peut être le climat. Si je suis à Strasbourg en ce mois de février c’est que contrairement à une certaine idée reçue en France le Montréalais n’aime pas plus que nous arpenter la ville par -20 et qu’il préfère partir à Miami ou à Cuba. Comme on dit là-bas « février c’est le mois le plus court car il ne fait que 28 jours, mais pour nous c’est celui qui nous paraît le plus long »

 

En clair pour moi Montréal est la ville parfaite pour quelqu’un d’un peu aventureux et qui n’a pas froid aux yeux. En plus c’est la porte idéale vers le reste de l’Amérique du Nord (New York n’est qu’à 6 heures de route) et une destination courte ou permanente rêvée pour des francophones.

 

 

 

 

 

IMG Montreal

 

9 février 2016

D'abord on se présente ... à ma façon

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Qui suis-je et pourquoi encore un blog ?

 

D’abord pour les présentations je vais faire simple. Je m’appelle Xavier, j’ai 43 ans, je suis de Strasbourg et je suis un père divorcé avec mes enfants en garde alternée. Cela s’arrêtera là pour une bonne et simple raison, mes enfants n’ont pas demandé et choisi d’être sur Internet. Je ne vais pas faire comme toutes les maman-blogueuses ou les papas-blogueurs, et créer une espèce de Truman Show avec des enfants non consentants.

 

Ceux qui googleront mon pseudonyme s’apercevront que j’ai une très longue expérience d’Internet. J’ai commencé à écrire sur la toile en 1997, à une époque où les gens qui lisaient « Le Trône de Fer » n’étaient absolument pas cools mais des geeks (le terme n’éxistait même pas) qui n’avaient aucune vie sociale, où il n’y avait pas de réseaux sociaux, où on discutait tant bien que mal avec des modems 56k sur ICQ, où les téléphones portables n’étaient pas reliés au Net et où publier une photo ou un texte sur le Web nécessitait de connaître un peu de langage HTML.

Cela peut paraître passéiste mais j’ai une profonde nostalgie de cette époque. Le Net était un espace beaucoup moins corporate, beaucoup plus gratuit et où paradoxalement on s’exposait beaucoup plus parce qu’on ne se souciait que très peu de l’image qu’on donnait. C’était un espace de liberté et d’amusement.

Certes c’était également très excessif mais malgré tout, aujourd’hui les excès n’ont vraiment pas disparus tandis que l’image est très importante et prime sur tout le reste.

 

Bref, je veux créer un blog d’opinion. Mon opinion d’abord, mais je l’espère rapidement la votre. Je préfère mille fois des lecteurs pas du tout d’accord avec moi mais qui réagissent que dix commentaires du type « trop cool », « trop mignon », « trop beau » ou bien trois smileys insignifiants.

Le conflit, la provocation et les débats chauds font partie de mon ADN d’Internaute et cela continuera je l’espère ici.

 

De ce passé d’Internaute j’ai pu me constituer un vrai cercle d’amis dans le monde entier que j’ai eu la chance de pouvoir visiter dans la « vraie vie ». Au Québec et en Belgique d’abord puis par extension un deuxième cercle à Toronto, Amsterdam, New York, au Brésil, à Milan et j’en oublie.

 

Donc j’ai comme beaucoup de parents en garde alternée une vraie vie de schizophrène, une double vie. Une semaine j’essaie d’être le meilleur père possible, une autre j’ai une vie de célibataire qui essaie d’assouvir ces passions.

Aucune originalité là-dedans, j’aime les voyages, les bons repas et les jolies filles. J’ai donc découvert Instagram qui concentre principalement ces trois sujets. J’ai toujours pensé qu’on aurait pu appeler ce réseau social pouffebouffe.com même si c’était moins vendeur (quoique ?).

 

J’ai la chance d’être pas mal en vadrouille comme dit plus haut et quand vous passez un mois à Montréal, même si vous avez pas mal d’amis là-bas, vous passez pas mal de temps à arpenter la ville seul. Montréal est une ville très connectée, presque tous les établissements ont le Wi-Fi et même certains grands boulevards en sont équipés.

C’est bien pratique pour appeler la famille en France pour pas cher, et cela permet également de poster des photos sur Instagram. En fait initialement je trouvais cela absolument ridicule mais j’ai des amis blogueurs de bouffe à Strasbourg et je postais donc surtout des photos de mes repas, des spécialités québécoises, la fameuse poutine  en tête.

A ma grande surprise, j’ai commencé à avoir des gens qui suivaient régulièrement mes photos et surtout une grande interactivité. C’est à ce moment-là où j’ai eu une révélation et une déception : les français ne savent pas utiliser Instagram.

 

En effet, rapidement, avec les simples hashtags « café » et « montreal », même si je localisais ma photo d’un café précis, j’avais d’autres établissements situés dans le même secteur qui « likaient » ma photo.

Alors certes, il y a bien évidemment un but publicitaire et mercantile dans la démarche : me faire venir chez eux. Mais après tout pourquoi pas ? J’ai ainsi découvert pas mal d’endroits dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence ainsi. Et cela ne change pas grand-chose à un guide touristique. Par contre en France, même à Paris, je vous souhaite bonne chance pour avoir la même efficacité dans cette démarche. Certes cela se développe mais on part de très très loin.

En plus comme dans tout nord-américain il y a un commerçant qui sommeille, parler un peu avec les gens sur place sur comment j’ai découvert l’endroit me permit de rencontrer d’autres gens et découvrir d’autres endroits et ainsi de suite.

 

En fait Internet c’est cela : un outil ou un point de départ vers ce qui doit être des vraies rencontres dans la vraie vie mais certainement pas une fin en soi. Puisse cet anti-blog être cela !

 

 

 

 

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